15 mai 2019

Inversion hexagonale ou Cette VIe République qu’on appelle la Ve





Inversion hexagonale

ou

Cette VIe République

qu’on appelle la Ve



par

Alexandre Gerbi




Vous avez dit « Ve  » République ? En réalité, si les chiffres ont un sens, nous ne sommes pas sous la Ve, mais bel et bien sous VIe République. Car la Ve, la seule, la vraie, n’a duré qu’un an et demi. Née d’une révolution extraordinaire, elle a cédé progressivement la place, entre 1960 et 1962, dans la douleur, le sang et les larmes, à la sombre VIe. Laquelle est son double inversé, fruit funeste d’une véritable contre-révolution, et qui usurpe son nom depuis plus de cinquante ans. Explication.





Pede poena claudo (1)
Horace


   En l’an 2019, d’innombrables Français, de toutes races et de toutes religions, sont issus directement ou indirectement de l’ancien empire colonial. Parmi eux, les descendants des « indigènes » se comptent par millions. Au fil des ans, la relation qu’entretiennent ces derniers avec la France est devenue trop souvent problématique voire explosive. Parallèlement, aux plans économique, politique, social, culturel, le Pays périclite dangereusement, se fissure et menace de s’écrouler. De leur côté, les anciens territoires ultramarins, en particulier ceux d’Afrique, n’en finissent pas de sortir d’un long demi-siècle de calvaire marqué par d’invraisemblables régressions, sur fond de guerre perpétuelle.

   L’étendue du désastre, l’ampleur des dangers qui s’amoncellent, devraient conduire nos élites à interroger les origines du régime. Or il n’en est rien. Nos maîtres à penser ne mettent nullement en cause le récit officiel de la prétendue « décolonisation » organisée par Charles de Gaulle. Chacun préfère se complaire dans des postures incohérentes : l’infaillibilité gaullienne est sans cesse vantée, mais la tartufferie antiraciste est de mise ; l’anticolonialisme se porte en bandoulière, quand le néocolonialisme continue d’étendre tranquillement ses ravages ; la « diversité » est exaltée, la problématique de l’immigration de masse est niée, à proportion qu’on se claquemure dans un prudent entre-soi... Au bout du compte, ce fatras permet de fermer les yeux sur une cinglante réalité : la plupart des maux de notre temps sont liés au tournant crucial, récent – moins de trois générations – et fondateur de la dite « Ve République » : la révolution de 58 suivie de son inversion.


   1958 ou la Révolution inversée

   C’est un fait encore souvent ignoré : la Ve République naquit d’une révolution, en 1958. La matrice révolutionnaire dont surgit le régime, est engloutie dans une amnésie qui permet toutes les mythologies. Des mythologies qui jouent, elles aussi, de la geste révolutionnaire : la « marche vers les indépendances », le « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », etc. Une révolution effaçant l’autre…

   Depuis cette époque, un consensus mondial, de droite comme de gauche, inscrit les indépendances des territoires d’Afrique dans le sens de l’Histoire et de la rupture avec un ordre ancien et dépassé. Les peuples colonisés auraient arraché leur « liberté » à un colonisateur qui finit, de gré ou de force, par s’y résoudre. Quant à la colonisation française, en dépit de la variété des formes que cette expression a pu revêtir à travers les siècles et les contrées, elle est régulièrement réduite par les plus hauts personnages de l’Etat à une « grande faute », à un phénomène « injuste et brutal », voire à un « crime contre l’humanité » (2). Au bout du reniement et, encore une fois, de l’incohérence, quoique la France contemporaine exalte sans cesse le métissage, l’unité franco-africaine est réduite à un non-sens absolu. Sans doute parce que le Système, en dépit de ses métamorphoses, n’a en fait jamais abdiqué. Jamais ne fut close la phase ouverte dans la comédie qui préparait la trahison, en mai 1958. Une comédie délétère qui accoucha de notre régime.

   Signe des temps – mais des temps qui durent depuis près de six décennies –, les agents du Système aussi bien que ceux qui le dénoncent avec le plus de véhémence, souscrivent tous au bien-fondé du divorce franco-africain. Mêlant leurs voix à celles de la totalité des partis politiques et des médias de masse, les « intellectuels » soi-disant insoumis et réfractaires à la « pensée unique », d’Alain Finkielkraut à Eric Zemmour en passant par Michel Onfray, Malika Sorel ou Henry de Lesquen, communient dans une commune adoration pour « Le Général ». Chacun ne parle de son idole qu’avec la plus scrupuleuse déférence et des trémolos dans la voix. Mieux encore, lorsqu’ils fustigent les errements de notre époque, le fondateur de la Ve République est régulièrement cité en exemple, en modèle de vertu politique, en garant d’« une certaine idée de la France » et de la démocratie, dont il aurait été à la fois l’incarnation et l’impeccable gardien.

   Or – mais c’est précisément ce que nul ne veut ou ne peut voir – Charles De Gaulle, fossoyeur de la première Ve République, porte dans le désastre français contemporain une responsabilité accablante. Cette responsabilité gaullienne n’est pourtant jamais envisagée. Jamais elle n’est seulement effleurée, hormis dans les minuscules sphères militantes de « rapatriés » Pieds-Noirs ou Harkis, ou par quelque média ou publication d’extrême droite. Entre laudateurs de tout poil et contestataires tournés en dérision, tout se passe comme si le piège idéologique qui se referme sur la France ne pouvait être déjoué.


   La « Ve République » est en fait la VIe

   Pour aussi étrange que cela puisse paraître, nous ne vivons pas sous la Ve République, mais sous la VIe.

   En effet, le régime actuel résulta de l’anéantissement de l’éphémère Ve République de l’Intégration (1958-1962), la nia et usurpa finalement son nom. Quel plus habile criminel que celui qui parvient à endosser l’identité de sa victime en plein soleil ?

   Ce subterfuge permit de masquer le retournement idéologique à 180 degrés qui caractérisa les premières années du règne de Charles de Gaulle. Double inversé de l’éphémère Ve République de 1958, le régime actuel fut fondé sur la négation de sa nature première, sur le reniement absolu de ses principes initiaux. Installé depuis lors aux commandes de la France, il devrait par conséquent plutôt s’appeler « VIe République ».

   Mais qu’était donc la première Ve République, la vraie, aujourd’hui totalement oubliée ? Tout simplement l’inverse de la nôtre. En dépit de ses métamorphoses et par delà la tartufferie de son usurpatrice…


    Épure d’un naufrage

   L’éphémère Ve République naquit, comme souvent les républiques, d’une révolution. Une révolution fidèle aux génies français et africain, si tant est que ces mots soient encore prononçables, et compréhensibles, en ce début de XXIe siècle.

   Au contraire, la contre-révolution qui la supplanta en instaurant la soi-disant « Ve République » que nous connaissons, s’accomplit au gré d’une vaste machination antidémocratique (3) et antirépublicaine (4).

   Pour justifier le renversement de la IVe République au moyen d’un coup d’Etat militaire et son remplacement par un nouveau régime, il fallait à Charles de Gaulle un argument, ou un alibi, éminemment démocratique et républicain. La crise algérienne, point nodal de la crise de la décolonisation (5), lui en donna l’occasion.

   L’ermite de Colombey accusa la IVe République de trahir tout à la fois la vocation de la République, le génie de la France et la volonté du peuple, y compris celui d’outre-mer, en refusant l’égalité politique. Il accusa le régime en place, qu’il appelait le « Système », de conduire, par trahison du principe de fraternité, la plus vieille nation d’Europe vers la dislocation et l’abîme. De Gaulle revint donc aux affaires sur un programme clair et dénué de la moindre ambiguïté, et c’est ce programme qu’approuva massivement, à près de 80%, le peuple français : octroi de l’égalité politique aux populations indigènes d’Algérie voire d’Afrique, fraternité entre tous les citoyens et justice sociale étendues aux populations de l’outre-mer dans l’unité franco-africaine, et en particulier franco-algérienne.

   Il faudrait souligner mille fois cette dernière phrase. Car loin de vouloir accomplir ce qu’il annonçait avec tambours et trompettes, c’est en réalité précisément l’inverse de ce programme égalitaire et unitaire que De Gaulle comptait conduire. Les accusations que ce maurasso-barrésien lançait contre la IVe République, sa profession de foi égalitaire et fraternelle par delà les races et les religions, ce programme politique révolutionnaire n’étaient qu’un leurre, une mystification, un moyen retors pour discréditer le régime en place, s’emparer du pouvoir et bénéficier, de la sorte, de l’appui inconditionnel de l’armée et du peuple.

   En effet, l’ermite de Colombey n’aurait jamais pu revenir aux affaires sur son propre programme. Car celui-ci consistait à tourner le dos aux fondements de la République. A savoir refuser l’égalité, refuser la fraternité, refuser le progrès social aux indigènes (pourtant déclarés « Français » depuis 1946), provoquer la dislocation de l’ensemble franco-africain, et enfin organiser le néocolonialisme. Tous ces arguments prenaient à rebrousse-poil l’idéologie officielle héritée de 1789. De Gaulle dut donc les taire comme il tut ses vrais projet. Il avança donc masqué, travesti en son inverse.

  Comptant faire l’exact opposé de ce qu’il annonçait, il dut par conséquent, une fois revenu aux affaires, trahir ceux qui avaient cru en sa parole et l’avaient aidé pour cela. Aussi fut-il conduit à s’appuyer sur les forces qu’il avait prétendu renverser sous prétexte de contrer leur politique. Imitant Napoléon III un peu plus d’un siècle plus tôt, il prit à revers les soutiens progressistes auxquels il devait son retour au pouvoir, en ralliant soudain le camp de la Réaction qu’il avait préalablement vaincu pour prendre sa place.

   Se découvrant contre toute attente comme l’homme du Système qu’il avait prétendu abattre, De Gaulle accomplit ses desiderata en s’appuyant sur lui. Au grand désespoir de ses alliés et soutiens d’hier, de Claude Lévi-Strauss à Jacques Soustelle, des « Pieds-Noirs » et des généraux d’Alger, au premier rang desquels Raoul Salan, en passant par Georges Bidault et Germaine Tillion, jusqu’aux Algériens et aux Africains innombrables qui aimaient la France et souhaitaient bâtir l’avenir avec elle.

   Ainsi l’Afrique, la France et la république furent violées dans leurs voies profondes. La volonté du peuple (6) fut bafouée aussi bien que la Constitution, en même temps que les promesses séculaires de la France, sur les deux rives de la Méditerranée, au Nord comme au Sud du Sahara.

   Ces motifs, ténébreux et vastes, ces extrêmes transgressions sur fond de mensonge et de trahison démocratique, expliquent que la Révolution de 58 soit aujourd’hui pour ainsi dire effacée des mémoires. C’est à ce prix que le régime actuel a pu habilement usurper le nom de l’assassinée, et de se parer de ses vertus, afin de mieux s’en affranchir.


   Crime et châtiment

   En l’an 2019, un peu plus de cinquante ans après les faits, le Pays dont de Gaulle démantela l’unité après avoir promis de la garantir, se découpe suivant des pointillés racialistes, religieux, culturels.

   Parfaits émules de cette idéologie absurde et scandaleuse, dans la France du XXIe siècle, les « Nègres », les « Arabes », les « Gaulois », tous « identitaires », se regardent en chiens de faïence. Prêts à s’entretuer, ou ayant déjà commencé de le faire, en paroles ou en actes. Sans doute, à ce stade, le lecteur commence-t-il à comprendre comment nous en sommes arrivés là…

   Le largage néocolonialiste gaullien, fait de régressions démocratiques, économiques et sociales, entraîna la misère de l’Afrique. Cette misère provoqua mécaniquement une émigration de masse vers l’ancienne métropole confisquée.

   En bon marionnettiste, le gouvernement français s’ingénia à exalter rétrospectivement la cause indépendantiste, le lavage de cerveau visant à effacer l’ancien amour des Africains pour la France et la volonté de ceux-ci d’en être citoyens. L’endoctrinement de masse prit la forme d’une vaste propagande voulue par le régime pour enfouir ses turpitudes. Cette propagande, qu’on pourrait sans grande caricature résumer par l’expression « anti-française » (quoiqu’elle fût conduite par les gouvernements français successifs...), a transformé plusieurs générations de Français d’origine ultramarine en réfractaires de  la francité et en militants parfois fanatiques de leur culture d’origine. Il se cristallisa et se cristallise encore dans le refus déterminé d’être assimilés ou même intégrés, tendance elle aussi favorisée par le régime fidèle et cohérent avec la doctrine gaullienne. Suprême ironie…

   Il faut le marteler : aujourd’hui, en rejetant la France, en se défendant d’être Français, en revendiquant avec véhémence leur attachement à leur civilisation d’origine et à leur religion qu’ils opposent volontiers à la civilisation française, ces Français davantage « désintégrés » de génération en génération, se comportent en parfaits apôtres de la doctrine gaullienne. Ils semblent démontrer à la perfection les aphorismes gaulliens : « Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français » et autres fines réflexions sur « l’huile et le vinaigre ». Et ces « indigènes de la République » apparaissent, en définitive, comme les meilleurs VRP de la pensée du Général. Car face à la menace qu’ils incarnent aux yeux d’une fraction grandissante de l’opinion publique, face à cette colonisation inversée, face à ce « grand remplacement » que le Système interdit de reconnaître ou même de nommer, face à ce nouvel impérialisme cette fois venu du Sud, voici que les « Blancs », les « Gaulois » succombent à leur tour aux logiques identitaires. Devenant au passage, et eux aussi, de parfaites créatures de la volonté gaullienne. S’ajoutant à la crise économique et sociale, tous les ingrédients idéologiques d’une guerre civile sont réunis. Promesse d’une immense conflagration qui, au bout du cauchemar, donnerait une dernière fois raison en Charles de Gaulle en ses prophéties autoréalisatrices, sur fond d’holocauste de la France…


L’autisme du Paris-Tartuffe

   En l’an 2019, bien que ceci soit parfaitement éclairci, nos maîtres à penser s’appliquent à faire comme si de rien n’était. À Paris, dans les dîners en ville, chacun connaît ces vérités, ne serait-ce que confusément.

   Pourtant, face aux micros et aux caméras, chacun préfère prudemment les taire. Dans les cercles intellectuel, médiatique et surtout politique – car ce dernier commande toujours, et plus que jamais, aux précédents –, il demeure de bon ton d’affirmer que la « décolonisation » visa au premier chef à rompre avec le phénomène colonial. Alors que le simple examen des faits démontre que le dépeçage de l’outre-mer africain et sa sortie du cadre républicain, permirent de relancer le colonialisme avec une efficacité redoublée.

   Réalité, là encore, soigneusement oubliée, la IVe République, entre 1946 et 1958, notamment grâce à l’action des quelques députés africains, avait en grande partie aboli le colonialisme. Le rétablissement du colonialisme, ou si l’on préfère l’abolition de son abolition, fut d’ailleurs l’un des principaux objectifs de la pseudo-décolonisation. Objectif évidemment tenu sous le boisseau jusqu’à présent.

   Alors en l’an 2019, dans le Paris-Tartuffe, on préfère tricher. On triche, on ment car on est du sérail, c’en est même la marque de fabrique. On se rengorge d’en posséder les codes, on s’y plie lâchement ou cyniquement, mais en toute bonne conscience puisque tout le monde « joue le jeu (7) ». Ces compromissions permettent d’avoir voix au chapitre, ou d’échapper à la censure. Elles permettent surtout de jouir des biens de la terre, à l’heure où les places sont plus chères que jamais. Le reste du pays dût-il en crever ou plonger vers les gouffres.

  Bien sûr, on pourrait se demander ce qui eût pu advenir si Charles de Gaulle n’avait pas entièrement trahi les serments solennels qu’il prononça à Alger, Constantine, Bône, Oran et Mostaganem, en juin 1958. Au spectacle de ce rêve, de ce monde englouti, mais au fond guère plus farfelu que le nôtre mais qui nous fut volé, les choix insensés qui furent faits alors apparaissent comme l’évidente origine des impasses et des malheurs qui accablent la France contemporaine. Autant de désastres qui eussent pu être évités, et dont la face du monde eût été changée – et  pourrait sans doute encore l’être...

   En 1962, pendant l’immense bain de sang qui accompagna la proclamation de l’indépendance algérienne, Alphonse Juin avait averti :

   « Que les Français, en grande majorité aient, par référendum, confirmé, approuvé l'abandon de l'Algérie, ce morceau de la France, trahie et livrée à l'ennemi, qu'ils aient été ainsi complices du pillage, de la ruine et du massacre des Français d'Algérie, de leurs familles, de nos frères musulmans, de nos anciens soldats qui avaient une confiance totale en nous et ont été torturés, égorgés, dans des conditions abominables, sans que rien n'ait été fait pour les protéger : cela je le pardonnerai jamais à mes compatriotes. La France est en état de péché mortel. Elle connaîtra un jour le châtiment. »

   Puisse l’Histoire donner tort au dernier maréchal de France.


Alexandre Gerbi




(1) « Le châtiment suit le crime en boitant ». Ier siècle avant JC.
(2) Le président de la République Nicolas Sarkozy, dans son fameux discours de Dakar en 2007, qualifia la colonisation française de « grande faute ». Son successeur, François Hollande, définit en 2012 le système colonial en Algérie comme « profondément injuste et brutal ». Emmanuel Macron, candidat à la présidence de la République, assimila en 2017 la colonisation française à un « crime contre l’humanité », avant de rétropédaler devant le tollé qu’avait suscité sa sortie. Mais sans aller jusqu’à se dédire. Tout en lançant un sidérant « Je vous ai compris ! » aux Harkis et aux Pieds-Noirs, démontrant par là-même que lui et ses conseillers avaient une méconnaissance à peu près complète de cette page historique pourtant essentielle et fondatrice de la Ve République.
(3) Sous le règne de Charles de Gaulle aussi bien que sous celui de la IVe République. Ainsi, de 1945 à 1962, à travers l’ensemble du domaine ultramarin de la France, seuls deux territoires firent l’objet d’un référendum d’autodétermination sur la question de l’indépendance : le petit comptoir de l’Inde Chandernagor en 1949, et l’Algérie en 1962. Dans les deux cas, les référendums furent organisés dans des territoires déjà investis, depuis plusieurs mois, par les troupes indépendantistes, avec l’appui des autorités françaises. Les résultats en portent les stigmates : 99% de OUI à Chandernagor pour la sortie de l’Union française, 99,72% de OUI en Algérie pour l’indépendance. Partout ailleurs, de l’Indochine à l’Afrique subsaharienne en passant par le Maroc, la Tunisie, Madagascar et les quatre autres comptoirs de l’Inde française, jamais les populations de furent consultées, aucun référendum n’étant organisé.
(4) Lire notamment La République inversée, Affaire algérienne (1958-1962) et démantèlement franco-africain, avec Raphaël Tribeca, L’Harmattan, 2010.
(5) Crise de la décolonisation ouverte à la faveur de la Seconde Guerre mondiale, et développée dans l’immédiat après-guerre, notamment avec la guerre d’Indochine.
(6) Voir en particulier L’Affaire gabonaise (1958) et L’effarante Loi 60-525, articles en libre accès sur le blog Fusionnisme.
(7) Voir Histoire inavouable de la Ve République, De la révolution inversée au désastre contemporain, L’Harmattan, 2015.




3 Comments:

At 16/5/19 16:45, Blogger Sophie de Clauzade said...

Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

 
At 17/5/19 08:59, Blogger Sophie de Clauzade said...

" Voici que les ' Blancs ' les ' Gaulois' succombent à leur tour aux logiques identitaires" : on peut lire encore pour illustrer ce propos et sur l'endoctrinement officiel, l'article d'enquête de Judith WAKNTRAUB publié dans le Figaro Magazine du 10 mai 2019 mis à jour le 13 mai, sous le titre :"Islamo-gauchisme, décolonialisme, théorie du genre... Le grand noyautage des universités"

 
At 17/6/19 15:58, Blogger Sophie de Clauzade said...

Erratum : dans mon commentaire, il s'agissait de Judith WAINTRAUB, auteure de l' article d'enquête paru dans le Figaro Magazine sur l'islamo-gauchisme dans les universités et des universités,

 

Enregistrer un commentaire

<< Home